Flocons ouatés, silencieux manteau de neige couvrant les toits de carton.. si froid la famine.. si dure la vie.. pour ces hommes et femmes qui traînent par là.. bûcher rêveur bois mort et introuvable.. guenilles trempées. La terre glace les pieds elle même ne donnant plus depuis longtemps. Les gosses rient dans la boue mêlée de neige sale. Les parents pleurent en cachette leur misérable vie. Les gueux sont toujours là, aux abords des villes, mendiant de quoi se chauffer pour un temps retrouvant des couleurs le temps d'une chaleur. -- aux ouBLiés